Lassitude des réseaux sociaux
-
Bonjour,
Je profite de cet espace dédié à nos humeurs pour partager ma lassitude des réseaux sociaux.
Malgré mon travail d'informaticienne et mon age avancé, je suis nouvelle sur les réseaux sociaux. Je me suis inscrite pour la première fois sur un réseau social il y a presque 2 ans : c'était sur troisiemesexe.fr. Cette inscription a coincidée avec l'affichage de ma transidentité à mon entourage.
J'ai adoré échanger avec beaucoup d'entre vous et poster des photos. Tellement que je me suis lancée dans une boulimie de compte sur les réseaux sociaux (dont certains que je qualifie maintenant de douteux). Ceci s'est accompagné d'une course au nombre d'amis.
Mais petit à petit, je me suis lassé de ce type de relation complètement vide. Et j'ai fermer la plupart de mes comptes. Marre des loudeaux ou des conversations creuses, j'ai supprimé mes amis (sauf les vrais). Je suis retourné à ma vie réelle mais entre les genres.
Alors j'ai quand même gardé un compte facebook qui me sert d'annuaire et pour publier des articles ou des photos qui me plaises.
Et j'ai un compte sur ce site. Alors c'est vrai que je contribue moins que sur troisiemesexe.fr, mais je tiens à ce site. J'ai noué avec certains membre (dont certains sont aussi sur FB) un relation de confiance et même si nous nous ne sommes jamais vus en vrai, j'ai presque un sentiment d'amitié.
Voilà mon humeur, je suis heureuse de vous avoir rencontré et je tiens à vous. Donc je garde ce compte. Mais c'est pratiquement le dernier.
Et vous, quel est votre rapport avec les réseaux sociaux ?
-
"Malgré mon travail d'informaticienne"
Je te rassure, c'est souvent les personnes qui travaillent dans l'informatique qui ont les plus gros doutes sur les réseaux sociaux. Je n'ai jamais eu de compte facebook à cause, d'une part de leur politique (ils s'approprient les droits de ce que l'on poste, par exemple), et d'autres parts, d'un grand nombre de loupé de leur part, où une mise à jour réactive des données censées restées à accès restreints. Les derniers scandales tendent à confirmer mes craintes (Cambridge Analytica).
Une chose que je n'aime pas, ni sur facebook, ni sur TS, c'était le fait que les gens tournent les sujets autour d'eux. Donc, de facto, il y a moins de discussions de fond. Ce mur ! Où l'on spam à n'en plus finir des photos, qui finissent d'ailleurs par toute se ressembler. Sur facebook, où les gens cherchent à mettre en scène leur vie pour montrer qu'ils ont la plus belle vie...
"Tiens, tiens, regarde la photo de ma fille en train de faire xxx". C'est bon, je la vois en vrai, elle est à côté de moi. Je te crois, inutile de me bassiner à chaque fois avec ça.
"Tiens, tiens, regarde la photo avec ma copine en vacances". Je suis célibataire, je ne peux donc pas partir en vacances en couple. À la première photo, OK, mais à la 20ème ? Quel est le but ? Me jalouser ?Je ne parle même pas de l'explosion de messages haineux que l'on voit apparaître depuis quelques années (FB) sous couvert de l'anonymat.
" Ceci s'est accompagné d'une course au nombre d'amis. "
Il n'y a d'ailleurs pas de notions d'amis ici. Et... Je ne vois pas forcement ce site comme un réseau social. Pas de mur, pas de notions d'amis, c'est finalement plus un forum classique. J'ai essayé de faire pour que l'on retrouve les discussions de fond que l'on avait sur xxy à l'époque. Bon, cela ne décolle pas forcement super bien, mais en tout cas, cela ne part pas dans une mauvaise direction.
-
Il ne faut de toute manière pas prendre un réseau social pour une fin en soi. C'est ce qu'on y met qui le rend intéressant. Les phénomènes les plus graves pour moi sont oui d'y étaler des détails futiles dans le seul but de pavaner mais aussi de passer son temps à scroller devant un flux qui ne bouge pas. On ne peut pas blâmer plus les producteurs que les consommateurs.
-
Je me suis inscrite sur les réseaux sociaux pour rester en contact avec ma famille (8000 kms de distance, c'est beaucoup) ..... Mais FB, pour ne pas le nommer, dérape de plus en plus.
Il y a de plus en plus de publicités, d'articles douteux partagés sans aucune vérification et, souvent, on en arrive à avoir des situations conflictuelles avec ses amis ou sa famille .....
Alors, moi aussi, j'ai pris de la distance avec les réseaux sociaux !
-
Hello,
Quand on parle des réseaux sociaux, j'y vois essentiellement une virtualisation des relations humaines. Sur le fond, rien de bien nouveau en fait. Je suis timide à la base et peu prompte à m'étaler. D'autres en revanche occupent naturellement tout l'espace qu ils trouvent sans forcément se soucier du reste . Je crois que c'est humain... Pour les réseaux sociaux grand public, je ne donne pas trop dedans ou si peu tant on ressent l'effet de masse. Mais le fait que j'ai trouvé une communauté qui me correspondait sur XXY, puis TS dans une certaine mesure, et maintenant sur LMT.
Je pense surtout que c'est le fait d'échanger sur des sujets communs qui est important. C'est d'ailleurs ce qui fait le succès des groupes dans les gros réseaux. Ça reste à taille humaine... -
Bon je suis contente de voir que je ne suis pas seule à faire un rejet. Effectivement, il y a quand même un outil qui est bien : les groupes. J'aime bien partager avec d'autres qui ont les mêmes centres d'intérêt que moi.
C'est là que je retrouve une vocation sociale. Exemple : je ne connais pas d'association de travestis aimant les jeux vidéos et les voitures dans mon village ; -)
Pour la maladie des photos du petit dernier qui a mis du chocolat autour de son visage, c'est vrai que c'est ennuyeux. Mais, à l'inverse, j'aime bien voir des photos remarquable de mes connaissances, ou de temps en temps partager une photo. C'est aussi un moyen de communiquer. En fait, avant les réseaux sociaux, ce problème existait. Ne vous est-il jamais arrivé d'être invité chez quelqu'un et qu'il vous sorte un album photo de ses dernières vacances ? Arrhh j'ai horreur de ça. En général, on perd une heure ou 2 à faire semblant de trouver ça intéressant et il est difficile de trouver une excuse pour s'échapper
La vie sociale en vrai n'est pas toujours rose. Mais au moins elle se fait avec des personnes que l'on connaît et qui finalement partagent beaucoup avec nous.