Recensement
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Voilà une idée de progression : https://www.francetvinfo.fr/so...
Je doute que l'histoire et la culture françaises permettent d'en arriver là. Mais je trouve bien que la société se base sur des éléments factuels.
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@johanne-langlois, je ne suis pas sûre qu'il faille le mal partout. Ça reboucle avec ma remarque sur la culture française.
Notre histoire et notre culture nous interdit de quantifier les faits de société (religions, appartenance ethnique, orientation sexuelle ...). Mais ce genre de chose est complètement ouvert dans d'autres pays qui ne sont pas forcément des dictatures. Et comment faire progresser la société sans quantifier un fait de société.
Il me semble (en bonne scientifique) qu'avoir des chiffres permets de savoir comment la société doit faire évoluer l'état. C'est d'ailleurs l'objectif d'un recensement : Adapter les infrastructures, les lois, l'administration en fonction de la population.
Sans ce type d'outil, on arrive à adapter la société en fonction de ceux qui sont les plus forts sans tenir compte de la population réelle. On écoute seulement ceux qui crient les plus forts ou ceux qui ont le plus d'argent. Mais ce n'est pas représentatif.
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je vais poser mes réflexions aussi :
Selon ce que tu appels infrastructure, les besoins peuvent être spécifiques pour les LGBTIQ+, notamment l'infrastructure médicale, que ce soit de l’accueil, du soin ou de l’hébergement par exemple. L'âge et les LGBTIQ+ soulève plusieurs questions notamment.
On en arrive sur le fait de recenser ou non des choses potentiellement discriminantes... Si cela ce fait dans certains pays qui ne sont pas des dictatures, le problème est bien qu'est ce que cela donnera si cela devient une dictature. C'est pour moi une des raisons historiques de l'abandon de ses recensements, fichages en France.
C'est une des sources de l'universalisme dont l'état ce veux garant... sauf que cet universalisme doit defacto prendre en compte les différences et construire un modèle qui s'adapte et fonctionne pour tous et non étendre à tous un modèle qui est prévu que par et pour certains. -
Comme le spécifie @yacinthe, il y a effectivement des éléments qui s'approchent de l'infrastructure et qui posent problème. Je pense particulièrement au réseau médical qui n'est pas adapté et qui peut transformer certains sujets en véritable calvaire (ex : trouver un orthophoniste ou un dermatologue sans prendre un RdV à 1 an).
Les associations ont une vraie raison d'exister et elles font partie de la démocratie. Elle
- font émerger des sujets,
- portent des messages,
- aident
- peuvent faire du lobbying auprès des représentants du peuple.
Mais les associations
- ne sont pas l'état et n'agissent pas sur les infrastructures, l'état civil, les réseaux médicaux ... C'est une responsabilité de l'état. L'état peut être saisi par les associations pour agir, mais il me semble normal qu'un état DEMOCRATIQUE connaisse sa population. Et je pense qu'un état DICTATORIAL (ce qui n'est pas notre cas) n'a pas besoin d'un recensement pour trouver les personnes qu'il cherche (réseau sociaux, état civil, élections, délation, vol de fichiers, fichier de la sécurité sociale, contrôle au faciès ...).
- sont souvent partisanes et ne représentent pas toutes les sensibilités.
- ne couvrent pas le pays. Elles sont souvent locales.
- ne garantissent pas plus la sécurité des données personnelles. Si j'adhère à une association, elle a un fichier qui peut fuiter volontairement ou non.
Bref, on est déjà largement fiché.e.s sous toute les coutures, donnons juste à l'état l'outil qui permet d'adapter la politique médicale et territoriale répondant à la population.
Et si le recensement fait peur (je peux le comprendre), du moment qu'on n'est pas obligé de répondre à la question ... Voir on peut mentir