Les rêves chez les transgenres
-
Le maire ? Quel maire ? Je pense qu'il doit parler de l'homme qui me rend visite... abuserait-t-il de sa position ?
Je lui montre mon appartement, ma bibliothèque, et mon atelier ou je fais des expériences en mélangeant divers liquides.
Le tour du propriétaire fini, je le ramène chez lui en le déposant devant une maison rustique entre une forge et une ferme à la limite des remparts de la ville...
Le lendemain, me voilà à l'entrée de la ville, en milieux de matinée, il a plu cette nuit, la rue principale est boueuse, je traverse les portes sans encombres et j'aperçois la devanture d'un cordonnier.. pieds nus je marche sur le bord de la rue de peur de trop me salir les pieds.. Ce qui amuse légèrement certains passants... Ouf arrivée sur la palissade en bois du cordonnier. J'entre dans la boutique, derrière le comptoir une jeune homme blond, coupe en brosse avec un tablier en cuir m’accueille. Nous échangeons sur ce que je cherche et rapidement il me présente un modèle avant-gardiste qu'il n'a pas encore fini : Comme des sandales mais avec le talon en hauteur...
Le concept me plaisant beaucoup je m'assoie sur une chaise en bois. Le jeune cordonniers s'agenouille pour prendre les mesures de mes pieds. Je sens de l’enthousiasme dans sa gestuelle.
Les mesures prises je n'ai qu'a repasser demain pour avoir mes chaussures.Le lendemain matin, je me présente de nouveau à la boutique comme convenu, des sandales à talon haut avec des lanières de cuir noir me sont présentés. Suite au premier essais, quelques ajustements son nécessaires.
A peine franchis la porte de son atelier dans l’arrière boutique, j’entends des cris dans la rue, je me précipite à une fenêtre et découvre qu'un groupe armé est aux portes de la ville visiblement belliqueux, (ils ont des tenues ressemblant a des soldats romain mais beaucoup plus sombre).
Ils commencent à avancer dans la ville bousculant tout sur le passage et maltraitant tout ceux à portée de leur mains.Je me dresse donc face à eux, au milieu d'une grande flaque de boue. Face à moi cinq hommes armés de lances au clair, seul celui tout à gauche semble avoir remarqué je ne suis pas enfoncée dans la boue, ce qui devrais être le cas au vu des marques sur le sol qui jonche la grande rue.
En un battement de cil, la milice armée est KO. Des coups de pieds et de poings bien placés en prenant soins de je pas toucher le sol.
Seul un très jeune soldat est encore conscient, terrorisé.. je lévite rapidement vers lui,et le plaque dos au sol.
Je me trouve a présent debout sur son thorax. D'un pied je lui fait doucement penché la tête de gauche a droite. Je ne perçois pas de haine chez lui, juste de la terreur et de l’incompréhension, ce n'est clairement pas un homme d'armes, mais du coup que faisait-il ici ? Enrôlé de force ?La garde de la ville arrive enfin et s'occupe de dégager la rue. Les soldats envahisseurs seront relâchés demain destitués de leurs armes et de leur matériel.
Je me précipite dans la boutique de mon cordonnier qui à visiblement fini son ouvrage. Me voilà de nouveau assise sur la chaise en bois, attendant qu'il me chausse. Son enthousiasme à laissé place à un mélange de mal aise et de respect, je crois qu'à présent je sais qui je suis et ne sais pas trop comment réagir.
-
Je fais quelques pas avec ma nouvelle paire de chaussures, j'en suis ravie ! A la vu de mon sourire il se détend.
Sortie de la boutique, je me dirige vers la mairie, le temps est couvert mais il ne pleut pas.
J'ai juste l'image du rondouillard avec des yeux terrifiés. Il s'était proclamé maire et seigneur de la ville...
Quelques jours plus tard, un petit corps armé est au portes de la ville, les mêmes uniformes que ceux d'il y a quelques jours, je leur fait face sans une once de crainte, contrairement à leurs regards inquiets et fatigués.
Un homme en armure viens vers moi, seul. Plutôt grand, cheveux long et blonds ( genre Arthas).
En le voyant quelque chose se réveille en moi, je reste paralysée tandis qu'il continue d'avancer.
Il fini par s’arrêter a quelques centimètres de moi et prend la parole « Je te trouve enfin ».A ces mots il me serre tendrement dans ses bras. Je tressaille, j'ai le souffle court, un sentiment de désir jaillit en moi et me brûle. Je ne sais pas pourquoi mais je l'aime et le désire au plus profond de mon être.
Mon rêve s’arrête là.
Depuis j'ai eu plusieurs versions qui se sont manifestés que je prendrais peu être le temps de taper.
Pour celles et ceux qui on pris le temps de me lire j’espère que vous avez quand même pris plaisir à cette lecture. Je l'ai formulé de la façon la plus lisible possible et en prenant attention a ne pas réinventer mon rêve au gré de mon imagination.
J'ai l'impression que le rêve et l'imagination son très voisins...
Très bonne journée
-
-
Bonjour
Merci pour le retour
Apres ce n'est pas un concourt non plus hein j'aimerais quand même savoir si il y a des sens cachés à tout ça...
-
L'aventure a un peu commencé comme ça pour moi. J'avais peut-être 11ans. Je me suis mise à rêver de moi en fille. Durant des jours et des jours. Je me voyais aller à l'école comme telle. Il n'y avait pas de peur. Mais c'était émotionnellement assez intense.
-
Je me souviens rarement de mes rêves, mais tres souvent avant de me lever je réfléchis à ce que Pauline porterait pour aller au bureau. ...
-
Il y a quelques jours j'ai rêvé que je sortais en femme accompagnée de ma chérie.
Au départ en jupe rouge, chemisier blanc, lingerie rétro et bas couleur chair, escarpins et chapeau à large bords, j'étais vraiment très classe mais allez savoir pourquoi, au court de la balade, je regarde mes pieds et je me retrouve avec des espèces de sandales en peau de chèvre toutes pourries xD
Rêve à la con vraiment mais je retiens surtout la complicité de ma femme et ça c'était vraiment agréable.
-
Ceux qui croient aux mondes parallèles disent " que la nuit notre esprit vogue dans des lieux,mondes..., sous des formes autre que notre enveloppe charnelle".
Peut être vivons nous toutes en femme dans un autres monde?
-
@Pauline Peut-être ! Si tenté que le multi-dimensionnel existe et je serais curieuse de voir ça ! Si l'univers est comme la série Rick & Morty, je deviendrais complètement folle ! XD
-
Je pense que certaines personnes autour de moi sont sur le point de prouver l'existence du multivers. Je veux dire, ils viennent vers moi et me racontent des trucs dont j'ai complètement rien à foutre. Conjecture (de fraise): Un de mes doubles extra-dimensionnel est passé par ici et fait croire que je m'interesse à ce qu'ils peuvent me raconter... genre une blague d'une autre monde quoi...
-
Ok, cool,... si on peut plus papoter "conjecture", c'est la dictature
-
En ce moment je ne me souviens pas trop de mes rêves. Cependant il me semble que dans mes rêves je suis plus souvent neutre, sans genre.
Je ne parle pas là des moments semi-éveillée ou je parcours ma garde robe par la pensée. J'envisage telle ou telle tenue en evaluant mentalement les associations de formes et de couleurs.
Dernièrement je me suis intéressée au mouvement féministe, et à la dénonciation du patriarcat, de la masculinité toxique et de l'oppression qui peut en résulter. Je suis en particulier choquée de tous les témoignage de violence dans l'espace public que subissent des femmes et qui sont publiés suite à l'agression de Marie Laguerre.
Du coup mes craintes concernant la transphobie sont devenue des craintes concernant l'oppression masculine en général.
Mes ressentis évoluent aussi.
Récemment j'ai fait un rêve qui se passait dans une maison avec plusieurs personnes. Les couples n'étaient pas bien défini. Je me souviens d'un jeu de séduction. Je me souviens en particulier d'un ressenti, féminin, mélange de crainte d'être abusée, d'être séduite par jeu et en même temps de vouloir écouter mes envies, de rechercher une relation qui pourrait être agréable. Je me souviens d'avoir profité du plaisir d'être courtisée sans envisager de céder.
-
Je me souviens bien de mes rêves et j'arrive à les influencer depuis environ 5 ans.Il m'arrive de temps en temps de rêver que je suis une fille,une fois j'étais même enceinte .Il m'arrive aussi de me métamorphoser en fille en modifiant mes rêves.Dans le merveilleux monde onirique j'ai des capacités innées en métamorphoses impressionnantes renforcé avec la pratique .Selon mes émotions je peux me métamorphosée en loup gigantesque (quand je suis très énervée) en ange pour protéger ce qui m'est cher,en panthère pour gambader escalader et courir,parfois en dragon (c'est très féminin )pour voler.J'ai aussi des capacité psychique impressionnante et je peut ressentir la présence des gens autour de moi.
Je rêve que je voyage beaucoup ,j'essaie de devenir la meilleur magicienne et m'amuse beaucoup.Par contre j'arrive pas à trouver une montre qui fonctionne correctement.Le plus embêtant c'est que je m'autoproclame déesse et qu'il y à toujours des imbécile pour m'attaquer ou me manquer de respect.
Mon rêve le plus rigolo c'était quand je revenais d'une expédition de l'antarctique ma femme et ma fille qui était une ados m'attendais sur le Quai.Mon adolescente me saute dans les bras en criant papa (à cette époque je me voyait encore comme garçon).Je demande discrètement et gêné à ma femme comment s'appelle ma fille."Bonjour Séléna" dis je ensuite en essayant d'être naturel.
Pour mon genre dans mes rêves je dirais neutre féminin et alignement chaotique bon pour D&D.
-
Bonjour !
Je viens dépoussiérer le sujet avec mon rêve vécu dans la nuit de Mercredi à Jeudi.
Bonne lecture
Je me réveille dans mon lit. Au vu de la luminosités aux fenêtres de ma cabine, il fait encore nuit.
Je sens mes long cheveux bouclés sur mon épaule, j’aimerais qu’ils soient plus long...
Je sens que je n’arriverais pas à me rendormir. Je prend directement la porte en bois pour sortir. Me voilà vêtue seulement de ma longue chemise blanche ternie, sur le pont de mon bateau éclairée par l’aube qui pointe à l’horizon. Je sens sous mes pieds le bois sec et rugueux de mon navire. Je prend une seconde pour apprécier le calme de l’océan à perte de vue autour de moi.« autant en profiter pour gagner du temps sur mes poursuivants. » me dis-je.
Je rentre dans ma cabine, et commence a m’habiller : pantalon moulant en cuir avec la veste assortie. j’enfile ma ceinture et j’attache mon épée a cette dernière. j’enlace enfin une grande lanière de cuir équipe de divers outils en travers de mon torse
Une fois fini, je me dirige vers la console de commande du navire pensif :
D’ailleurs, je ne sais même pas pourquoi on me poursuit sans relâche depuis des jours et des jours. Dès que je me sens tranquille, un immense navire arrive a vive allure et fait feu sur mon bateau…
Je regagne ma concentration : radar, RAS… furtivité activée, on va l’enlever pour le moment, énergie un peu moins d’un tiers.
Bon va falloir trouver un port pour faire le plein.
Et enfin mettre le cap vers l’Est, en changeant complètement de direction, j’espère les semer, et puis mon instinct me dit d’aller par là J’écoute toujours mon instinct, ce qui m’a bien servi jusque là !
En sortant je croise un grand miroir sale fixé au mur : Je découvre que je ressemble de plus en plus à une jeune femme, j’ai l’impression que ma silhouette se féminise… C’est peut-être ça qu’ils croient poursuivre les gars ! Je pouffe légèrement de rire .On verra plus tard..
Je sort sur le pont, la lumière bleutée à lassé place à l’orangé du levé de soleil.
-
BOOM ! BOOM ! BOOM !
Bordel ! Trois projectiles m’ont raté de peu ! Le bateau tangue ! Je perds l’égerment l’équilibre.
Je me précipite tant bien que mal aux commandes : Le radar ! Merde ! C’est lui ! Pas le temps réfléchir à un plan, toute la puissance dans les moteurs, on verra pour les économies après !
J’esquive les missiles et les torpilles en zigzagant, j’ai les yeux fixés à l’horizon.
Une île ! Et une immense en plus ! Je crois me souvenir de cette île sur ma carte…. Elle est longiligne et j’arrive du bon coté.
Je vais pouvoir traverser l’île par la terre grâce à la coque renforcée ! Cette option est rare sur les bateaux !Ok un bon plan ! On sors les réacteurs secondaires juste avant de toucher la terre et ça va le faire ! Ok je fonce !
J’arrive à toute allure sur l’île, je mets la gomme !
La bateau est secoué de toutes parts il est pas fait pour ça le bougre ! j’entends le bateau qui tape les arbres, des explosions autours de moi, MAIS BORDEL LÂCHEZ MOI !
Mon bateau se trouve à présent sur une épaisse couche de glace, chance ! Allez on overclock légèrement les moteurs pour les larguer ! La pente est rude ! Des explosions suivit de morceaux de glace qui tombe sur le pont ! Allez je vois le bout, un coup de turbo pour le spectacle ! Je m’en souviendrait de ce coup là !
Plus de bruit. Je suis dans les airs
Je quitte le tableau de commande pour aller sur le pont et profiter de la vue :
Une immense falaise droit devant avec d’immenses pics de glace.
Et merde...
-
Mon bateau s’empale un peu plus bas sur la falaise un fracas assourdissant. Je me retrouve projeté vers l’avant heurtant ma tête contre la glace.
Je perd connaissance…
J’ouvre une paupière… plus l’autre.
J’ai la tête lourde, très lourde… Avec un sifflement dans les oreilles qui diminue…
J’ai mal à la tête, et mal à une côte. Merde, du sang, et pas qu’un peu…
La glace est tranchante comme une épée, j’ai du frôler un de ces trucs….
Haïe.. merde, ma jambe, non ça va.. elle bouge et pas de sang, peut-être tordu un truc.
Bon, faut que je bouge, j’entends des échos de voix d’hommes visiblement très agités et j’ai pas envie des les attendre !
Je prend mon sac à dos et je commence à grimper tant bien que mal la falaise glacée.
J’arrive rapidement à du sol plat, je suis exténué, j’entends des voix derrière moi portés par le vent.
Un chemin de terre jaunâtre est dessiné sur la plaine verdoyante que se présente à moi.
« Je me battrais jusqu’au bout pour ma liberté » en balbutiant ces mots, je suit la direction du chemin légèrement en pente.
J’ai le souffle de plus en plus court, j’ai mal à la cheville, je suis fatiguée, je transpire, mes muscles brûlent….
Ma complainte est interrompue.
Le chemin s’arrête, je me trouve face à un immense gouffre. Un pas de plus et c’est la descente aux enfers. On ne vois même pas le fond.
-
Je me retourne pour rebrousser chemin et aperçois un homme. On dirait qu’il porte le plastron d’une armure, une cape animée par le vent. Cheveux long aux épaules, il s’avance vers moi d’un pas vif et assuré.
Il est seul. C’est couillu de sa part de se pointer seul comme ça face a moi. Ou peut-être un excès de confiance…
Bon, il est a 100metres,
j’ai encore un peu de temps pour réfléchir… putain j’ai rien !
Merde, 50metres...
ah ! c’est un plastron de la garde royale, je comprend maintenant dans quelle merde je me trouve.
Bon… Deux choix :
Allez lui demander ce qu’il me veux depuis ce temps là et risquer de passer des mois dans une geôle abandonnée à mourir de faim, vu la taille du gars et mon état je pourrais pas lutter..
OU, sauter et mourir libre.
20metres…
Je commence a discerner son visage, des sourcils prononcés mais pas trop épais, un regard déterminé, une barbe de quelques jours.
J’ai le soleil dans le dos, je contemple mon ombre avec mes long cheveux bouclés qui vacillent légèrement avec la brise. ils m’arrivent presque aux coudes…
J’aurais aimé les avoir plus long quand même…
j’esquisse un grand sourire, j’écarte les bras.
Il se précipite, mais il est encore trop loin.
Je plonge en arrière, sentant le vent de la chute me porter…
-
Je me sens légèrement ballottée. Quelqu’un me porte dans ses bras… Merde, ils m’ont chopé.. Je perd à nouveau connaissance.
Je suis réveillée par la sensation d’une main dans mes cheveux qui caresse lentement ma tête…
C’est agréable comme sensation… je me laisse envahir par ce plaisir simple.
Je sens la main quitter ma tête, caresser mon épaule, longer mon corps et s’arrêter sur ma hanche…
Je suis dans un lit,je ne porte que ma chemise longue, je me sens bien, en sécurité… apaisée.. je m’assoupis de nouveau.
Je me réveille la tête dans le gaz. Il fait jour dehors, le soleil tape sur les vitres de la cabine. Des rideau rouge bordeaux avec des broderies en or. A proximité, un bureau en bois avec des instruments de navigation dorées et je devine des cartes dans la légère pénombre.
Je me redresse et je baisse la tète pour vérifier ma blessure, Ah, ya du monde au balcon dis donc….je penche la tête sur le coté, plus de blessure apparente mais la douleur est toujours là…Bon plus d’urgence médicale ont dirait, je glisse ma main sur mon entre-jambe.. ha c’est plutôt plat ici.
Bon, bah je pense que je devais m’y attendre.
Péniblement je me dirige vers la porte. Je l’ouvre lentement, ma tête tourne toujours. La lumière de l’extérieur me donne mal aux yeux...
J’aperçois mon sac a dos sur le sol à ma gauche, je le prend et le met sur mon dos sans me poser de question.
Sur le pont des matelots s’affairent a diverses taches que je ne prend pas le temps d’examiner, ils ne semble pas m’avoir vu, c’est ma chance, je me dirige a pas feutrés sur le bord du navire et me laisse passer par dessus bord sans même regarder en bas.
Pouf ! sur le sol. La chute ne ma pas fait mal, mais la douleur sur mon flanc et les vertiges sont toujours là, je longe rapidement la plage et pénètre dans une grotte.
[ ELIPSE]
-
J’entends un lent et fort grognement résonner dans la grotte. Je découvre en face de moi un dragon. Qui n’a pas l’air ravie de me voir...
Mais oui ! Je me souviens maintenant ! j’ai volé un œuf de dragon à des marins bien éméchés qui l’exhibaient dans une taverne, leur méfait m’avait révolté et j’ai pris la décision de ramener l’œuf a sa mère. J’avais glissé l’œuf...dans mon sac. Sacré coup de bol.
Lentement je me dirige vers un mur de roche. J’ai du mal à bouger, je m’assoie sur le sol puis m’adosse au mur. Je n’ai plus du tout de force.Il me faut maintenir toute ma concentration pour saisir mon sac à coté de moi, détacher la sangle et l’ouvrir. J’entends le dragon respirer par les narines visiblement attentif.
Délicatement, mais surtout à bout de force, je sors de mon sac un amas de tissu enroulé.
Péniblement, sous les yeux attentifs du dragons, je déballe un œuf immense, gris comme de une pierre. Intact, solide ses machins..
Je le pose maladroitement au sol et il roule lentement vers la créature.
Voilà, j’ai accomplis ma mission personnelle, rendre à sa mère son enfant.
Elle va faire quoi maintenant ? Me bouffer ? c’est pas comme si je pouvais me battre ou fuir. J’espère qu’elle va attendre que je meure avant de me faire quoi que ce soit. Je suis au bout de mes forces, je n’ai plus mal nul part.. je ne sens plus mes jambes...ni mes bras….Je me sens bien… En paix…
-
Je me réveille d’un coup, les yeux ouvert sans difficultés, pas en pleine forme mais pas mal. La grotte est illuminée par la voûte qui donne directement vers le ciel.
Je suis toujours adossée à un mur rocailleux..
Personne aux alentours, mon sac sur le sol.. pas un bruit.
Je prend mon sac et commence a marcher. Je n’ai plus mal nul part, et mes cheveux arrivent en bas de mon dos… Voilà ! Là c’est bien là ! Je m’amuse avec mes cheveux en marchant.
Je fini par sortir pour constater que le bateau de mes poursuivants n’était plis là. Sur la plage à la place, mon bateau qui semble m’attendre… il a triste allure.. On dirais une veille péniche bonne pour la casse... Mais apparemment avec la coque renforcée, il est aussi équipé d’un système insubmersible… ça m’étonnerais que le vieux qui me l’a vendu le savais. Du coup ça rend sa réparation envisageable.
Tout est calme. Le bruit des oiseaux est doux à l’oreille…
Arrivé a l’épave de mon navire, le dragon apparaît brutalement et se perche en haut d’un immense amas de roche.
Pas hostilité ?? bon..
Je prend donc la décision de réparer mon bateau, je découvre que j’ai une force surhumaine, Je peux porter d’immense planche de bois d’un seul bras… je regarde le dragon d’un air interrogateur… il s’est mis en boule et fait mine de ne pas m’avoir vu. En examinant la coque, je finis par trouver une grande écriture argentée que je n’avais jamais remarquée « Le hollandais volant » Je ris légèrement : ha bah je vois que le premier propriétaire était aussi inspiré que moi ! Si il avait pu voir que j’ai fait voler son bateau !! haha !
En fin d’après midi j’avais appliqué toutes les réparations de fortune. Démarrage moteur… oula !y a du rouge, il a souffert, on va se traîner… navigation… ok. Radar et les autres trucs restent éteint.
Je m’approche du panneau de commande pour partir et à ce moment là j’entends une voix féminine résonner dans ma tête : « Ton destin n’est pas sur l’eau, mais dans les airs »
Je sors de la cabine et regarde.. la dragonne du coup.. j’imagine… elle me fixe… puis je retourne dans la cabine.
Soudain : un autre souvenir fait surface : la prédiction de l’oracle ( une vieille avec un turban sur la tête, un long nez avec des boutons que j’avais croisé dans une foire)
« Tu rapporteras l’œuf au dragon et l’homme de ta vie ne cessera jamais de te poursuivre ! Mais il désire plus que tout au monde la seule chose qu’il n’aura jamais »
Je me laisse tomber à la renverse sur mon lit… je m’exclame : « Sans déconner ! c’est quoi cette prophétie ?! »
L’homme de ma vie ?? mais ?? QUOI ???
[ ELIPSE]