Transition ... ou pas, ou plus ?, détransition ?
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C'est vrai que toute sa vie on peut se poser des questions ..... Plus jeune on a peur de devoir tout refaire, sa famille, ses amis, son travail, l'idéal serait de s'endormir et de se réveiller dans un autre corps ... J'en ai souvent rêvé . Ensuite, vient l'âge, on n'a plus les même crainte, on se dit qu'on a vécu la majorité de sa vie entre deux, que maintenant, c'est trop tard pour envisager la moindre transition. Alors on continue comme avant, on passe simplement plus de temps à se maquiller et on essaie d'être encore féminine malgré les années .... Mais c'est loin d'être gagné
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D'après mon expérience personnelle, ce sujet est quelquefois taxé de transphobique. Personnellement, je regrette que le débat ne soit pas toujours facile, tant avec les personnes concernées qu'avec les réactionnaires de tout poil. A mon sens, la dé-transition montre que la transidentité est souvent exacerbée par les stéréotypes de genre et qu'il arrive que certaines personnes soient poussées sur des chemins qui ne correspondent pas, finalement, à leur ressenti. Tout serait plus simple si il n'y avait pas de genres sociaux, ou si il était possible de s'identifier à l'un ou l'autre alternativement sans souffrir de la pression sociale.
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@Mélanie a dit :
D'après mon expérience personnelle, ce sujet est quelquefois taxé de transphobique.
Transphobique, pourquoi ? Lorsque l'on en est à se poser la question de la transition, on a peut-être dépassé ce stade ?
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@Véronique, je faisais référence par exemple une publication de l'Espace Presse Transgenre qui note cet article de Radio Canada transphobe car dangereux. Je ne partage pas du tout ce jugement. Pour celles et ceux qui chercheraient des témoignages (an anglais) : https://www.reddit.com/r/detra...
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@Mélanie a dit :
D'après mon expérience personnelle, ce sujet est quelquefois taxé de transphobique. Personnellement, je regrette que le débat ne soit pas toujours facile, tant avec les personnes concernées qu'avec les réactionnaires de tout poil. A mon sens, la dé-transition montre que la transidentité est souvent exacerbée par les stéréotypes de genre et qu'il arrive que certaines personnes soient poussées sur des chemins qui ne correspondent pas, finalement, à leur ressenti. Tout serait plus simple si il n'y avait pas de genres sociaux, ou si il était possible de s'identifier à l'un ou l'autre alternativement sans souffrir de la pression sociale.
Je ne peux qu’abonder dans ton sens, une meilleur acceptation de la non-binarité éviterait probablement des situations de détransition.
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@Véronique a dit :
@Mélanie a dit :
D'après mon expérience personnelle, ce sujet est quelquefois taxé de transphobique.
Transphobique, pourquoi ? Lorsque l'on en est à se poser la question de la transition, on a peut-être dépassé ce stade ?Transphobique parce que certains se servent des cas de détransition pour encadrer plus / brider les personnes voulant transitionner. Voila le raisonnement de ceux qui trouve cet argument transphobique en gros.
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@Mélanie En lisant, j'ai plus l'impression que c'est l'article qui est jugé transphobe (voir même le journal en question) que simplement la dé-transition. Où bien quelque chose m'échappe.
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@Mélanie a dit :
D'après mon expérience personnelle, ce sujet est quelquefois taxé de transphobique. Personnellement, je regrette que le débat ne soit pas toujours facile, tant avec les personnes concernées qu'avec les réactionnaires de tout poil. A mon sens, la dé-transition montre que la transidentité est souvent exacerbée par les stéréotypes de genre et qu'il arrive que certaines personnes soient poussées sur des chemins qui ne correspondent pas, finalement, à leur ressenti. Tout serait plus simple si il n'y avait pas de genres sociaux, ou si il était possible de s'identifier à l'un ou l'autre alternativement sans souffrir de la pression sociale.
Je ne peux que plussoyer Je rêve d'un monde où un homme pourrait sortir de chez lui en jupe de la même manière qu'une femme sort de chez elle en pantalon ; qu'un homme puisse sortir de chez lui maquillé de la même manière qu'une femme sort de chez elle sans le moindre maquillage... Un monde où je pourrais me lever le matin et avoir envie de mettre une robe, et le lendemain matin me lever et avoir envie d'enfiler un beau costard
La question de la transition, je me la suis posée, et je me la pose encore de temps en temps car, en bon cartésien, je m'autorise le doute ne serait-ce que pour réaffirmer mes convictions. Je pense que la notion de détransition est à considérer car ça ne fait que renforcer ce qui devrait être une évidence : il faut faire un énorme travail d'introspection avant de se lancer là-dedans. A mon niveau je le fais, et à mon niveau je sais que cela ne me rendrait pas heureux, bien au contraire. Reste à chacun de trouver sa voie, et cette voie peut être celle d'une non-binarité qui n'est malheureusement pas évidente à vivre.
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Je vais rebondir sur les voix de la transition... ce qui a été dis précédemment, effectivement l'acceptation de la non binarité serait un gros plus.
En endossant l'étiquette "trans", je rentre pour ma part dans cette non binarité d'une certaine manière car ma conception actuelle de la femme que je suis (en devenir) est différente des stéréotypes actuelles. En fait je suis, et je m'en cogne du reste, en espérant que je résiste à toute ces merdes de stéréotypes et d'injonctions, sinon, ça finira mal.
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C'est désespérant car en France, c'est difficile de faire une transition mtf complète, bloquée par la SOFECT.
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La transition feminime est difficile en France et mal accueillie par certains milieux et certains quartiers ou villes très conservateurs
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