Certain.e.s peuvent commencer tôt
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Je poursuis avec cet extrait qui pose une question qui est peu débattue : Est-ce que la dysphorie de genre (avec ses nuances) justifie les risques des traitements hormonaux ?
https://mobile.francetvinfo.fr...
J'ai cru avoir la réponse plusieurs fois, mais je me suis trompée plusieurs fois.
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J'ai commencé à prendre des hormones parce que je ne voyais plus d'avenir, je n'avais rien à perdre.
Paradoxalement, les risques de celles ci et de potentielles opérations pèsent nettement plus aujourd'hui que ces même hormones. Plus que me permettre de prolonger mon existence, elles m'y ont fait prendre gout.
Hier je n'avais pas envie de mourir, aujourd'hui, j'ai envie de vivre...
Et sinon, je peux acheter de l'alcool et du tabac, de manière bcp plus décomplexée et acceptée, c'est probablement plus dangereux et ça m'apporte nettement moins...
Mais encore une fois, c'est a chacun.e de voir midi a sa porte, en fonction de ses besoin.
Sinon le reportage, même si il y a encore bcp de focalisation sur l'avant, à au moins l'avantage de sortir du misérabilisme habituel, de présenter des témoignages positifs, avec personnes qui se construisent dans l'espoir et les projets. Il y a aussi, pour une fois, du personnel de l'educ nat qui peut propose une gestion (presque) exemplaire pour tous leurs confrères/collègues. -
Le reportage a le mérite d'expliquer les basiques dans une émission à forte audience et effectivement avec des parcours positifs.
Il a l'immense tort de donner la parole à des professionnels de santé aux positions archaïques (l'endocrino et le psychiatre).Mais il contient une pépite : l'émotion de Stella en découvrant que son changement de prénom est obtenu. Je m'attendais à la voir sauter de joie. Non elle craque. Ce ne sont pas des pleurs de joie, ce sont les pleurs de la fin d'une souffrance. Quelle personne qui ne connait pas la transidentité aura pu rester insensible ? Comme l'explique bien la maîtresse, les personnes non concernées ne comprennent pas mais, dans cette séquence, elles auront perçu la douleur et cela devrait aider à accepter.
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"Est-ce que la dysphorie de genre (avec ses nuances) justifie les risques des traitements hormonaux ?"
Pour moi oui clairement. Il vient un moment ou c'est ça et les risques associés ou la mort. Et même si comme tout traitement ils y a des risques, ils restent assez faible si on est suivi correctement et régulièrement. De même pour les opérations derrières. C'est comme pour tout, il y a une balance à faire mais pour moi elle penche clairement d'un côté.
Et je rejoint Yacinthe, on peu acheter de belles merdes légalement qui flingueront la santé de manière bien pire que les hormones.
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Comme vous @alexandra08 et @Yacinthe, je suis arrivée à la même conclusion, surtout quant le traitement permet de vivre bien mieux physiquement comme moralement. Mais (il y en a un), il faut parfois choisir de renforcer les traitements et là les risques augmentent. Les docteurs confirment que le risque est faible, mais une phrase me fait peur : "Quand ça vous tombe dessus, alors vous pouvez trouvez ça injuste.". Et je me demande comment je réagirai si ça me tombe dessus. Je me pose certainement trop de questions ...
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Et le "C à vous, la suite" avec Stella :
https://www.france.tv/france-5...