Comment cela se passe dans votre couple ? L'identité T vous freine t'elle pour être en couple ?
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Bonjour,
Inspiré d'un ancien sujet qui était sur l'Agora.
Je me demandais, pour les personnes en couple, comment cela se passait ? Surtout pour les couples qui se sont formés avant la découverte de votre identité T par votre compagne/compagnon.
Et de manière plus générale, si vous n'êtes pas en couple, dans quel mesure votre identité T vous freine ?
Est-ce que vous vous dites que c'est peine perdu de chercher quelqu'un qui acceptera votre "double" identité ?merci,
Flo -
Alors, personnellement, jusqu'à présent, tout type d'histoire confondu (du simple bisous à la liaison longue, coups d'un soir inclus), ça fait une relation de 5 ans et pi c'est tout.
Forcément,vue que je ne m'aimais, pas facile de concevoir la réciproque et donc je suis probablement passée à cotés de quelques histoire.Pendant ma période de réflexion, c'était pas le moment de me mettre en relation, pas assez confiante pour du court et trop tourmentée/incertaine pour du long. Et que dire à la personne rencontrée qui aurait rencontré un homme...
Maintenant que j'ai commencé ma transition, je m'aime (et ça c'est très nouveau pour moi) et je conçois que l'on puisse m'aimer, je me pose d'ailleurs des questions sur certaines personnes... Cependant, je ne sais tjs pas comment/quoi faire pour lancer le grand jeu de la séduction. Pas de problème autrement avec mon image, je pars carte sur table, je suis une femme (trans) et si la personne voie en moi un homme pour x ou y voir xy raisons, ça ne sera pas possible par contre.
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Bon, pour moi c'est compliqué .....
Certes, elle sait que j'aime me sentir femme (mais elle n'imagine sûrement pas à quel point), j'ai une partie de ma garde robe avec des robes, des jupes, des tops, et une bonne demi douzaine de chaussures à talons hauts, le tout dans une armoire à la vue de tous.
A chaque fois que je fais des essayages en sa présence, je sens une désapprobation .... Alors, je profite des moments où je suis seule une partie de la journée à la maison !
Le seul moment où je peux me sentir femme tout au long de la journée, c'est le carnaval. Ce n'est pas pour moi l'occasion de me déguiser, mais celle de me sentir bien dans ma peau.
La plus part des hommes qui s'habillent en femme pour le carnaval le font comme un déguisement, moi je le fais comme une délivrance !
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De mon côté j'ai tiré le gros lot. Même si ça a été compliqué au début, elle m'aime entièrement, avec mon côté féminin et mon côté masculin.
Elle y met parfois des limites, comme l'épilation laser de la barbe, et moi aussi je mets des limites par peur de la mettre dans des positions compliquées (on est très peu sorties entre filles sauf quand on est en vacances loin de chez nous, par peur de croiser des connaissances à elle).
La seule chose qu'elle n'aime pas quand je suis en "total look" c'est que je perds confiance en moi vis-à-vis des gens, et particulèrement à cause de ma voix que je sens comme étant LA chose qui me trahit.
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Bonjour,
Et bien j'ai une chance énorme. On a vécu 20 ans ensemble avant que je lui fasse part de mon côté féminin. Et bien elle a complètement compris, même si j'ai beaucoup parlé avec elle au début.
Maintenant ça fait plus de 4 ans qu'elle sait et elle accepte de vivre avec moi :
- J'ai une garde robe aussi grande que la sienne, et on se partage des fringues.
- On sort partout ensemble. Notre fils, nos familles respectives m'acceptent ainsi que nos amis, ça facilite.
- Je peux même vivre des journées entières en total look et elle n'a pas de craintes. Juste dans les lieux mal fréquentés, elle a peur d'une agression (et moi aussi, donc elle doit le sentir).
- Au quotidien, je ne vis pas en femme, mais les weekend me manquent pour retrouver cette liberté (que je n'exerce pas toujours par respect pour mon entourage et par obligation ==> Travaux manuels). Toutefois, au quotidien, j'ai pris beaucoup de liberté vestimentaire.
- Elle accepte mes transformations (épilation laser, perçage oreille, vernis à ongle, sport pour garde une forme féminine ...)
- Mais elle craint 2 choses : Des rencontres avec des gens de son travail (donc ça n'est pas possible) et je ne la sens pas très emballée par un éventuel traitement hormonal. Donc, je reste où j'en suis et c'est déjà beaucoup.
J'espère pouvoir vivre comme ça longtemps.
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Hello,
Pour ma part, ce n'est pas évident car je me suis découverte tard, avec beaucoup de difficulté à me positionner : seulement travesti ou transgenre ? J'en suis venue à me confier il y a quelques années, et si j'ai eu une bonne écoute et une compréhension sincère, il en est resté que je pouvais seulement me transformer dans l'ombre, tout élément qui traine étant gênant. Par la suite, j'ai commencé à exprimer un style plus mixte pour que ce soit vivable (cheveux longs, basiques féminins). C'est donc toléré dans une sorte de statu-quo, mais il ne faut pas que le féminin se voit trop. L'aspect T est donc vécu comme un problème pour lequel je suis soutenue. Je sais que si je devais faire une transition, je cesserai d'être le mari et donc la relation de couple deviendrait caduque.
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Au vu des réponses, et globalement des discussions que l'on a pu avoir sur le chat. J'ai l'impression que les personnes qui étaient seules (avant de découvrir son côté T) ou qui se sont retrouvées seules, ont tendance à avoir du mal à se remettre en couple.
C'est déjà compliqué de réussir à former un couple qui marche bien, mais avec le côté T, j'ai vraiment l'impression de partir avec un handicap supplémentaire
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Pour ma part le fait que mon coté T me freine a été le cas d'une réflexion il y a quelques années. Et ce qui en est sorti c'est que a priori non (malgré que le doute subsiste parfois).
Par le biais d'anecdotes pendant ce questionnement, je trouvais que j'étais capable de me lancer dans la seduction quand j'en avais envie. Mais ce n'est pas réussir.
Aujourd'hui avec mon coté féminin ou je sors plus (+), j'ai conscience que j'ai des moments ou je me "sabote" dans le sens ou si je suis a une soirée en nana et que je croise une nana (authentique^^), je sais déjà que lorsqu'elle me reverra en gars je n'aurais aucune chance dans un gros pourcentage de cas.
Du coup je suis tiraillée (mais pas non plus dans la déprime). A certains moments j'ai l'envie d'être en couple, mais a d'autres l'idée m'indiffère (parce que j'ai tendance a me dire que ça me prendrais plus la tête parfois). Mais pour autant si je vois que j'ai une porte grande ouverte, je n'hésiterais a tenter le coup ! Rajoutons a ceci que j'ai des petits moments ou j'ai envie d'être nana et que ce soit un gars qui me bichonne sur mon coté féminin mais sur ce dernier sujet je sais déjà que je n'irai pas jusqu'au couple donc ça ne me frustre pas non plus -
Bonjour @flo,
C'est une conclusion difficile que tu sors. Je me suis déjà posé cette question. En fait, j'ai essayé d'y répondre en me positionnant en tant que femme (pourtant c'est ce que je souhaite le plus), et d'essayer de comprendre ce qu'elle recherche dans une relation. Et bien, j'ai du mal à trouver une réponse dans une position qui n'est pas majoritaire : se sentir féminine et être attirée par elles.
Finalement, j'en arrive à une conclusion peut-être plus contrastée. Il faut bien-sûr trouver une personne ouverte à notre situation, mais ensuite peu importe notre personnalité, il faut faire en fonction de la sienne et essayer de lui apporter un équilibre qui lui permettrait de se sentir bien avec nous ... Ben en fait tu as raison : C'est compliqué
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@Loan a dit :
Salut les filles,
Pour ma part, cela fait maintenant un petit moment que je suis avec quelqu’un, et jusqu'à présent, que je sois en fille à la maison ou dans les sorties, cela se passe relativement bien pour le moment ! Ce que je pourrais ajouter de plus dans le contexte de cette histoire, c’est que cette personne m’avait rencontrée pour la première fois, chez des amies et moi j’étais en fille, comme la plupart du temps, quand je suis entre copines. Et la chose qu’il a intriguée et séduite en premier chez moi, c’était l’aisance de mon moi féminin, et l’assurance qui s’en dégager.
Comme quoi, il y a aussi des perles rares, qui nous aiment pour ce que nous sommes. -
@flo, c'est peut-être délicat de tirer des généralité de quelques témoignages. j'ai l'intuition que le principale frein à l'expression de nos transidentité, c'est nous même. Je suppose que rien n'est insurmontable à partir du moment ou l'on a décidé de s'assumer. Je parle de s'assumer au moins dans la sphère intime, pas forcement dans la vie publique.
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Bonjour tout le monde.
Merci pour ce partage
Ce que je retiens de ton récit est qu'une relation sincère avec une compréhension mutuelle sans préjugés sont une des clés d'un couple en harmonie, quelque soit "l'épreuve". Bien-sûr, il y en a surement d'autres.
Malheureusement j'ai l'impression que nous vivons dans un monde de plus en plus superficiel, où l'apparence que l'on donne et la pseudo bienpensance priment sur l’authenticité l’acceptation de l'individu tel qu'il est (avec ses variantes). Ce qui rend difficile de trouver sa moitié dans ce mondede merdemagnifique.Je ne peux que souhaiter à tout être humain de trouver son harmonie, seul ou bien avec une ou plusieurs personnes..
Comme vous vous en doutez, partager son quotidien avec quelqu'un dans une sincérité réciproque et positive, avec ou sans sentiments amoureux, c'est bon pour le moral !
Je m'écarte un peut du sujet là non ?
Kenavo
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Un article apparu aujourd'hui sur le monde :
En pdf :
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J'ai eu une sensation similaire, pas aussi poussée, mais clairement, ça ne traite pas de la transidentité ni des couples où une personne transitionne, ça traite de cas de mtf dans des couples hétéro et c'est la que j'ai commencé à tiquer.
Tu exprimes tout ce qui ne m'est pas venu à l'esprit, et je te remercie de mettre des mots sur mes sensations -
@Johanne-Langlois, et bien je suis encore pire que toi. Je ne l'ai pas lu, car j'étais sûre du contenu. Je n'ai plus confiance dans l'éclairage que peuvent apporter les grands médias sur ce sujet comme plein d'autres.
Dommage, je commence à être aigrie. C'est pas comme ça qu'on progresse. Je vais positiver sur les 6 mois à venir. C'est ma punition.
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Je n'avais pas lu l'article, n'étant pas en couple, j'avais juste mis ça dans ma "todo list".
Je trouve que c'est un peu décousue, mais cela reste assez factuel, mais on ne sait effectivement pas ce qui a été extrait par rapport à l'ensemble des entretiens. Je suis d'accord que cela ne correspond qu'à quelques cas.
D'ailleurs, je me demande quel est le ratio dans les différentes configurations""catho-droito-patriaco-sociales""
Tu vois ça où ?
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Je reformule ^^
@Johanne-Langlois a dit :
L'article veut traiter de la transidentité, qui est par essence la négation des normes "catho-droito-patriaco-sociales", en prenant toujours au final comme référence exclusive ces fameuses normes !
Tu parles de quelles normes catho-droito-patriaco ? Et où la journaliste prend comme référence ces normes (je parle de la journaliste, je ne parle pas des citations, qui effectivement ont pu être sélectionnées par elle (à quel point ?)
Si je parle de différencier des propos de la journaliste, et des propos cités, c'est parce que, quand je lis ça :"Enfin si : « Je l’aide beaucoup plus pour le ménage, je cuisine davantage le soir pour les enfants », avoue Laura."
Bah, super... C'est exactement une référence au "patriarcat", mais dont les mots ont été prononcés par Laura. Et cela reste une retranscription de l'entretien (ce n'est pas une étude, il faut prendre du recul par rapport à l'échantillon choisi, évidemment)
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@Johanne-Langlois a dit :
Ces phrases sont totalement présentées hors du contexte d'origine durant lesquelles elles ont été émises de bonne foi par la personne interrogée, que nous n'avons pas, et dont la portée d'origine était sûrement très différente de celle que l'on veut nous faire admettre.
Je suis persuadée que des tas d'idées modernes et novatrices issues d'une réflexion intelligente ont été dites par ces épouses, sinon elles auraient décampé depuis longtemps, mais rien naturellement n'en ressort !Le truc, c'est que l'on n'en sait rien.
Ce sont des affirmations qui peuvent être vrai ou fausses, et s'il y a quelque que chose que je reproche, c'est bien de ne pas avoir l'entierté des interviews, ni comment l'échantillon a été choisi etc.
Peut-être que des choses intéressantes ont été dit, peut-être que d'autres âneries ont été prononcés. Mais c'est de la spéculation. Donc, manquant d'info, je m'arrête en général là, à ne pas trop savoir quoi penser (et j'en pense trop rien du coup), pis ça s'arrête là.
Certains de tes propos sont également très caricaturaux. Ce dont d'ailleurs est un trait que tu reproches à l'article. Et ce n'est pas avec ce type d'approche que l'on peut me convaincre.
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Coucou, pour ma part avec mon ex, ça été une compréhension mais avec le temps on a vue que ça irait pas plus car on se freiné l'une l'autre donc on sait séparer et maintenant je suis avec mon chéri et lui me pousse a être qui je suis au maximum.
j'ai encore du mal sur certains points mais lui m'accepte tel que je suis, il sait tous de moi, j'ai étais sans filtre avec, ce qui à amené à de longue discutions jusqu’à très tard dans la nuit et maintenant je me s'en totalement épanouie avec lui